29 Avr Quelle histoire de fou ! Tout ça grâce à un rhume !
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écrit, alors ce message a deux objectifs : celui de prendre de tes nouvelles et l’autre pour te donner un peu des miennes 🙂
J’espère que tu vas bien, en cette période de crise sanitaire qui n’en finit plus de durer. J’espère que ta famille, tes proches ou toi allez bien. Et que, si tu as été touché de près ou de loin, que tu as pu trouver les ressources en toi pour traverser cette épreuve.
Je t’avoue que je n’ai pas été touchée par la maladie, et que les proches qui l’ont contractée n’ont pas eu de forme grave.
Jai été touchée à un autre niveau.
Peut-être que toi aussi, d’ailleurs ?
J’ai été touchée à un niveau plus profond en fait, et cela m’a quasiment mise à l’arrêt de mon activité depuis presque un an.
Et oui un an c’est long… et, en même temps, c’est certainement le temps dont j’avais besoin pour mûrir une partie de moi que j’ai longtemps refusé de faire grandir.
Tu sais, depuis que j’ai lancé mon activité professionnelle en 2017, tout s’est mis en place assez facilement pour moi.
Enfin… quand je dis facilement, je veux dire qu’après avoir pris mon courage à deux mains pour sauter dans le vide intersidéral, et après avoir repris mes esprits, ma vie toute entière s’est mise à changer. Quant à mon activité professionnelle, elle s’est mise en place sans trop d’efforts.
Donc pendant 3 ans, j’ai accompagné les entrepreneurs en coaching, dans la révélation et la création de leur identité de marque.
J’ai adoré ça, Vraiment !
C’était super de les voir grandir et s’épanouir. Prendre confiance et se sentir plus beaux, plus forts.
Pourtant, un peu avant le 1er confinement, j’ai senti au fond de moi, une sorte d’ennui, tu vois. Non pas que je m’ennuyais avec mes clients, pas du tout. Mais comme si quelque chose n’était plus à sa place.
Alors j’ai pensé que j’en avais assez de créer des logos. Parce que, ce qui m’anime le plus en fait, c’était d’accompagner !
J’avais l’impression que produire des logos et des chartes graphiques, toute seule, derrière mon ordi, ne me nourrissait plus.
Du coup, j’ai profité du premier confinement pour revoir tout mon positionnement, mes offres et mon site internet. Et cette période a été comme une bouffée d’oxygène.
Je m’étais formée au tarot de l’âme pour faire découvrir à mes clients, leur super pouvoir et leur mission de vie. Et associer cet outil à mon accompagnement était vraiment magique pour eux, parce que cela remettait du sens à des parties d’eux-même qu’ils avaient laissé à l’abandon.
Et puis, comme je ne voulais plus faire les logos, j’ai créé une Master Classe et un atelier dans lesquels je transmet mon propre processus créatif pour que les personnes puissent concevoir elles-même leur logo.
Créer cet atelier m’a vraiment mise en joie.
La douleur
Puis, vers septembre, j’étais remontée à bloc d’une nouvelle énergie pour relancer ma nouvelle communication.
Alors j’ai tout préparé. Ma motivation était au top !
J’ai d’ailleurs commencé à partager mes nouveautés avec quelques vidéos. Peut-être t’en souviens-tu ?
Bref, même si j’étais motivée et que j’avais tout, quelque chose en moi coinçait encore.
Comme si, je passais la 1ere vitesse et qu’en appuyant sur l’accélérateur, la voiture se mettait à caler. Comme si, je n’arrivais pas à trouver la bonne mesure entre la pédale d’embrayage et celle de l’accélérateur.
Et puis, en octobre, lors du deuxième confinement ; je me souviens, c’était pendant les vacances scolaires, le temps était maussade et j’avais le moral dans les chaussettes de ne pas réussir à relancer mon activité, j’ai été assommée par une nouvelle sordide qui m’a plongée dans un deuil très difficile.
Une amie de longue date s’était faite assassiner.
Ce fut d’abord le choc, puis l’incompréhension.
Puis le temps s’est suspendu…
Enquête de gendarmerie.
Injustice.
Suspicions.
Attente.
Impuissance
Colère.
Tristesse.
1 mois s’est écoulé avant que nous puissions lui rendre hommage et lui dire au revoir.
Puis l’hiver, les fêtes, la nouvelle année… et j’étais toujours au point mort !
Je méditais et me recentrais pour ne pas basculer dans la panique.
Mes économies fondent comme neige au soleil, malgré les quelques aides de l’État auxquelles j’avais droit de temps en temps.
La vision
Contre toute attente, je me suis mise à pratiquer la lenteur et la gratitude. Je gardais une foi profonde et je me disais que tout allait bien.
Que je travaillais sur un autre plan.
Que la lumière allait bientôt se faire.
Février : je me fais hospitaliser (rien de grave), mais j’ai subi une anesthésie générale.
Le réveil fut étrange, lourd, et douloureux. Mon mental était complètement endormi avec les produits d’anesthésie et la morphine.
Les 4 jours qui s’ensuivirent me plongèrent dans la douleur, à chaque mouvement ce qui m’obligea à ralentir encore plus.
Je pensais à mon activité pro et, de nouveau je me demandais comment j’allais réussir à m’en sortir.
Bon sang ! Je savais que j’avais tout et pourtant cela ne se débloquait pas !
C’est comme si j’avais toutes les pièces du puzzle, et que je n’arrivais pas à voir le motif pour remplir les trous.
Comme si je m’évertuais à mettre des pièces à des endroits où les formes ne s’emboîtaient pas.
C’était rageant !
J’avais mal, j’avais peur, mon estime et ma confiance en prirent un coup…
Une semaine plus tard, mon corps n’était plus douloureux.
La révélation
Je commençais à souffler un peu quand : « oh ! non, ce n’est pas vrai, cela ne s’arrêtera donc jamais ? » Je tombais malade : une rhino pharyngite.
En soit ce n’est rien de bien grave, juste un gros rhume.
Mais souviens toi que : nous sommes en période de COVID, LoL !
Bref, j’avais la tête comme une pastèque, impossible de réfléchir tellement elle était congestionnée et me faisait mal.
Décidément !
Je commençais à croire à une conspiration qui refusait que je réfléchisse et que je pense !
C’était un mardi.
Je venais de poser ma fille à l’école. Ma tête me faisait souffrir. Mon moral était entaché avec tout cet enchaînement depuis octobre.
C’était très dur.
Je me posais sur mon canapé avec mon ordinateur sur les genoux.
J’ouvris un fichier dans lequel j’avais commencé à écrire mon ressenti à la suite de l’annonce du décès de mon amie.
Je me relisais et je me mettais à compléter mes mots.
J’écrivis pendant 2h.
2h pendant lesquelles je me focalisais sur mes ressentis physiques et émotionnels.
2h d’auto coaching.
Que s’est-il passé ?
Je ne saurai pas le dire.
Ce que je sais c’est d’un seul coup “la lumière fut”.
En une fraction de seconde, j’ai vu, j’ai compris !
Une chose infime s’était produite.
J’avais accepté une partie de moi que je refusais, ou que je laissais à peine exister par moment.
J’ai dis OUI ! J’ai dit d’accord. J’ai dis OK, je vais le faire !
S’en sont suivi 3 jours pendant lesquels tout s’est mis en place. Tout c’est imbriqué. Tout a repris du sens.
Une joie immense s’est installée dans ma poitrine depuis ce jour.
Une justesse.
Une évidence.
Et pourtant rien de vraiment différent en soit.
Ce que j’ai accepté, c’est ma fonction de graphiste. Ça n’a l’air de rien dit comme ça.
Pourtant c’est ce qui a fait toute la différence.
J’ai été graphiste pendant de nombreuses années. J’ai adoré mon métier mais j’ai détesté la façon dont on me faisait l’exercer.
Alors, après 15 ans de bons et loyaux services, je me suis formée à la PNL et au coaching. J’ai bien raccroché les wagons dans mon activité de coach, puisque je faisais les identités visuelles de mes clients.
Prise de conscience
Au final, j’ai réalisé que j’avais tellement souffert dans ma vie d’avant, que je reniais cette partie de moi qui correspond à mes valeurs d’esthétique, de beauté, d’harmonie.
C’est pour ça que ces dernières années, je me positionnais en tant que coach et non en tant que graphiste. Je ne voulais pas être prise pour une graphiste même si j’utilisais le graphisme en soutien de mon activité de coach.
Je ne faisais pas fausse route en soi. Mais il s’avère que je suis bien plus graphiste au fond de moi. Et c’est le coaching qui vient sous-tendre cette fonction, et non l’inverse.
Et pendant 3 jours, j’ai eu la sensation qu’une pluie d’idées, qui s’était accumulée au-dessus de ma tête pendant toutes ces années et que je refusais de laisser entrer, s’est déversée sur moi comme une cascade. Je n’en dormais plus les nuits. Je devais absolument tout sortir de ma tête avant que cela ne se perde.
Alors j’ai écrit et fait des mind map, pris des notes, fait des croquis.
Et me voilà, à t’écrire toute cette aventure d’un an résumée en un long mail !
Me voilà aujourd’hui comme comme le fameux berger “Santiago” du roman l’alchimiste de Paolo Coelho, qui est allé jusqu’aux Pyramides d’Égypte en passant par Tanger au Maroc et le désert du Sahara à la recherche de sa légende personnelle. Pour finalement trouver son trésor, chez lui, sous sa maison.
Ma raison d’être c’est de réharmoniser les dissonances. De rendre beau ce qui m’entoure.
– Par le graphisme, c’est ce que je fais quand je crée une mise en page avec une charte graphique, que je permet une lecture du document simple et rapide.
– Avec les logos, c’est ce que je fais quand j’harmonise les formes et les couleurs pour donner du sens.
– Avec le coaching, c’est ce que je fais, en permettant à mes clientes de découvrir ces parties d’elles qui vibrent dans l’ombre et qui créent de la dissonance en surface tant qu’elles ne sont pas reconnues.
Je fais cela depuis que je suis petite : harmoniser, mettre de l’ordre visuellement et émotionnellement autant avec mon environnement qu’avec les personnes qui me côtoient.
C’est ça mon rôle dans cette vie, à cet instant. Et aujourd’hui je suis ok avec tout ça. Je suis en joie. Les résistances se sont levées et j’ai hâte d’aller à nouveau à la rencontre de mes clientes pour leur offrir cette magie qui vibre en moi.
Si tu veux savoir ce qui à changé, je t’invite à écouter l’article audio « du nouveau chez Couleur&Sens »
Si tu as lu jusqu’au bout cette loooonnngue histoire qui est la mienne et que tu te sens appelée, contacte moi pour m’en parler à : peggy@couleuretsens.com et voir ce que nous pouvons réaliser ensemble.
D’ici là, tu peux également aller voir sur mon site www.couleutetsens.com les réalisations que j’ai créé avec mes clientes et te laisser guider par ton ressenti.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout,
Je te dis à très bientôt.
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