La nouvelle vibration de C&S…

Vous l’aviez constaté, Couleur&Sens à changé de « peau » !

Mais pas que….

Un changement d’identité, n’est jamais une chose évidente.

Telle la chenille, créer son cocon est indispensable pour devenir le Papillon.

C’est un processus.

Une introspection.

Une évolution.

Que dis-je ! C’est parfois même, une révolution qui s’opère en nous !
Le moment venu, elle ne demande qu’à sortir, à se dévoiler, à rayonner !

(Cette révolution je l’ai déjà connu plusieurs fois et au moment où j’écris ce post, une nouvelle est déjà en marche, je la sens au fond de mes entrailles.)

Laissez-moi vous raconter, pour que vous compreniez mieux cette évolution.

 


Tout commence en 2015, lorsque j’entends parler, pour la première fois, des « Zèbres« .

À cette époque, je me faisais accompagner en « Personnal Branding » pour développer ma marque. C’est ma coach, qui a prononcé ce terme en me demandant si cela m’évoquait quelque chose. Elle m’a décrit ce que ce terme signifiait : des personnes hypersensibles, proches de leur intuition, qui ne rentrent pas dans les cases, qui ont une intelligence hors norme grâce à une pensée en arborescence, souvent des personnes avec un parcours qualifié d’atypique. Qu’on les appelait également « Surdoués« , « Hauts potentiels« , « Multipotentiels« … bref, difficiles à définir.

Elle avait identifiée en moi cette « drôle » de façon de penser, d’agir, de comprendre. Moi, je ne voyais pas et je n’étais pas très sûre de me reconnaître dans cette « catégorie » de personnes. De toute façon, j’avais l’impression depuis toujours de ne correspondre à rien ni personne, en ayant cette impression paradoxale que c’était les autres qui étaient vraiment bizarres !

Ceci étant dit, j’ai rangé l’idée au fond d’un des nombreux tiroirs de mon esprit.

De temps en temps, j’entendais ce terme faire écho au détour d’un article, ou d’un titre de livre à la mode.

Et je me suis mise à rencontrer quelques-uns de ces fameux « Zèbres ». Un, puis deux, puis trois, puis six….. ces personnes avaient bien identifié leurs différences par un test psychologique connu sous le nom de Wais IV. Certains d’entre eux se sentaient soulagé, d’autres étaient complètement anéantis par cette nouvelle et moi je n’y comprenais pas grand chose. Était-ce bien ou pas d’être un zèbre ?! Dans tous les cas, cela me paraissait bien compliqué.

Et un jour, au détour d’une conversation sur le sujet, une amie me sors tout de go : bein ! Toi aussi t’en est un !

hein, quoi, qui me parle… je regarde à ma gauche, je regarde à ma droite… je ne rêve pas, c’est bien de moi qu’elle parle.

Je lui réponds que si j’avais été surdouée, ça se saurait et que je n’aurai sûrement pas redoublé ma 3e et que je n’aurai pas eu autant de difficulté à l’école ni pour trouver du boulot !

 

Bref, quelques mois plus tard, j’ai une cliente en coaching, qui me pose sa problématique de douance. J’avoue que je ne comprenais pas en quoi être « surdoué » pouvait être un problème, je me disais que moi j’aimerai bien l’être, tout devait être plus facile !

Et en me parlant, je constatais que je vivais exactement les mêmes choses qu’elle, mais que pour moi, ce n’était vraiment pas un problème même si c’était souvent inconfortable. 

Toutefois, je dois avouer que cet accompagnement à eu l’effet d’une bombe pour moi. C’est à retardement que j’ai réentendu la voix de ma cliente : chaque mot, chaque terme employé, chaque intensité d’émotion, résonnaient dans ma tête. On aurait dit que c’était moi qui parlais ! 

Je passais les semaines suivantes à lire tout ce que je trouvais sur le sujet, pour mieux comprendre. Et là, stupéfaction, il était fort probable que je sois moi aussi « surdouée » mdr ! Quelle ironie !

Il faut que je vous dise que j’ai (avais) une forte tendance à être en référence externe. C’est-à-dire  que dès que je panique, que je suis en stress,  j’ai besoin que l’extérieur me rassure et donc je cherche des réponses à l’extérieur de moi.

Comme il me fallait des réponses, je décidais de passer LE Test, on est en 2017 !

Résultat du test : non-concluant ! Ah !

(Je vous passe les détails de mon pétage de câble pendant le test, pour faire simple et court, j’ai été sensible à l’état psychologique de la psy, au fait que le test est timer, au fait que le QI est calculé avec 10 questions de culture G…. Bref, j’ai trouvé illogique de proposer un test aussi anxiogène à des personnes hypersensibles.)

Frustration, colère ! J’ai dépensé 400 balles pour apprendre des choses que je savais déjà ! Ah, si, la psy m’a dit que j’avais un problème de mémoire à court terme et que je devais consulter un neuropsy !

Cet événement fut un électrochoc pour moi !

Voici la phrase qui est sortie de ma bouche pendant que je ruminais cet « échec » :

-« tu vois ! Tu vois ! Tu cherchais encore à te laisser définir par les autres !

-Mais les autres, ils ne savent rien de toi, ils ne savent pas qui tu es !

-Et ce test, il est absurde, quel stress !!! Ce n’est pas normal de stresser les gens comme ça, en leur donnant l’impression que s’ils ne dépassent pas « la moyenne » ils vont être considérés comme des attardés !

-Ne fais plus jamais ça !

-Ne te laisse plus jamais définir par les autres !

-Tu sais qui tu es, le reste en s’en fou ! »

Et à partir de ce jour là, je me suis sentie libérée. Zèbre ou pas, je m’en cogne le coquillard !

Et c’est à ce moment-là que j’ai eu une série de clients « zèbres »… Tous en fait ! Oui, tous mes clients (ou presque) sont des zèbres !

J’en ai pris réellement conscience au printemps 2018. Quand je m’en suis rendu compte, ça m’a fait tout drôle.

Ils me choisissaient !

Moi qui travaillais sur mon « client chouchou » depuis plusieurs mois. Je n’arrivais pas à l’identifier alors qu’il était là, sous mon nez, chaque jour !!

Et c’est ainsi qu’au début de l’été, j’ai décidé d’assumer cette partie de moi. De la mettre en lumière, pour donner des permissions à mes clients. Non, être un zèbre n’est pas tous les jours facile. Car chaque jour en dehors de nos facilités, nous avons une multitude de difficultés à surmonter (mais c’est un autre sujet, que j’aborderai peut-être plus tard).

 

Voilà, vous avez l’histoire de mon processus de mutation 🙂

 


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