03 Nov Pourquoi transformer un plan d’action en plan d’attente ?
As-tu préparé un plan d’action ? Suis-tu un plan d’action ? Passes-tu à l’action ? Bref, autant de phrases qui peuvent devenir hyper stressantes, voire carrément culpabilisantes quand tu sens que ce n’est pas le moment pour toi d’être pro-active.
Alors que faire ?
Ma vie à mi-temps
Il y a quelques mois en arrière, je ressentais un sentiment de vide. Tu sais, ces moments où tu peux te sentir un peu “bof” et où tu te dis : -« puré, j’ai rien fait de vraiment concret aujourd’hui » !
Et tu vois ta « to do list » qui s’allonge gentiment jour après jour.
Pourtant, j’ai une vie bien remplie.
Elle peut sembler un peu atypique en réalité.
J’ai une vie à mi-temps.
Comme je suis séparée, je suis maman à mi-temps. Et, du coup, je vois mon compagnon aussi à mi-temps. Puis, je vis la moitié du temps à Lyon et l’autre moitié à la campagne. Cette maison de campagne étant encore en travaux, j’alloue la moitié de mon temps à faire des travaux. Quant à l’autre moitié, je travaille sur le développement de mon activité et j’accompagne mes clients. Et ça, je le fais aussi la moitié du temps où je suis à Lyon pendant que je suis maman… Bref, tu vois, j’ai comme une vie qui semble morcelée.
Une partie de moi est satisfaite de cette vie, car je prends le temps de vivre pleinement ces différents moments et je profite des énergies variées de chacun d’eux.
Mais je ressens qu’une autre partie est frustrée et me laisse un sentiment d’inachevé, de dispersion, de « j’ai pas le temps ».
-> Voilà ma première astuce pour dépasser ce sentiment : en étudiant le design humain, on se rend compte que certaines matrices énergétique sont conçues pour ce style de vie, ce qui peut aider à changer de perspective. Cela peut également permettre de mettre en lumière l’équilibre bénéfices/contraintes pour le rééquilibrer le cas échéant.
Pourquoi vouloir toujours faire 1000 choses à la fois ?
C’est mon design humain qui m’a aiguillé sur ce sentiment.
En effet, j’ai une matrice énergétique qui a besoin de ce rythme un peu effréné avec de multiples tâches, mais ce que j’oublie de faire pour que cette énergie se renouvelle au lieu de s’épuiser, c’est de suivre ma stratégie et mon autorité intérieure.
C’est-à-dire d’attendre de sentir l’appel et « l’okness » de mon corps puis, d’informer avant d’agir. Quand les événements s’enchaînent dans cet ordre, tout se passe de façon fluide et je ressens un fort sentiment de satisfaction. Là, je sais que je suis au bon endroit.
-> Mon astuce numéro deux, c’est que même si on a parfois l’impression de passer pour une bête curieuse aux yeux des autres, au final, ce qui m’importe vraiment, c’est de suivre sa propre vérité.
Peut-on vivre autrement qu’en suivant un plan d’action ?
J’ai grandi comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs, dans un environnement familial et sociétal qui attendait de moi que j’ai une certaine vie, bien réglée et bien cadrée.
Un travail en CDI dans une grande boite prestigieuse dans laquelle je gravirai les échelons de la société par étapes successives et dans laquelle je resterait 10, 20 ou même 30 ans (comme l’a fait mon père), puis j’aurai un mari, une maison et des enfants, tout ça bien organisé.
On nous éduque à bien savoir quel sera le prochain pas. On se focalise sur le comment, et on finit par croire que la vie doit être une succession de tâches à suivre sur un plan d’action, bien réglées pour atteindre le Saint Graal de notre vie.
Sauf qu’en réalité, le comment n’est pas notre affaire !
Oui, tu as bien lu : le « COMMENT » n’est pas notre affaire !! C’est vie qui nous propose COMMENT faire et nous, nous avons juste à suivre notre propre stratégie en accord avec notre autorité intérieure.
Exemple : « la femme ne sait pas comment créer un enfant, mais son corps sait ! C’est pareil avec nos projets, si tenté que notre vision soit claire et focalisée sur le ressenti réalisé de ce dernier ».
Ensuite, on laisse couler, on garde le focus sur nos ressentis qui vont guider nos pas vers les bonnes rencontres, les situations justes et sans que nous n’aillons eu besoin de suivre un plan d’action, notre objectif se réalise par des moyens que nous n’avions pas envisagés.
-> Ma troisième astuce, c’est de laisser tomber les plans d’actions rigides, pour mettre son focus sur l’objectif atteint et accueillir les opportunités de la vie, comme autant de marches improbables vers notre objectif.
Et si, on s’arrêtais pour s’observer ?
A-t-on jamais vu un jardinier planter ses graines sur un terrain quelconque puis l’instant d’après, récolter le fruit de sa semence ?
Le temps d’attente n’est pas du temps perdu.
(Tu peux lire mon article « Le temps qu’un gestation » qui illustre ce que peut être un plan d’attente)
Le temps d’attente sert à ressentir ce dont notre corps à besoin, ce qu’il nous raconte : car c’est lui qui possède le pouvoir de décision.
Le temps d’une gestation humaine dure bien 9 mois. La femme enceinte n’élabore pas un plan d’action pour fabriquer son bébé ! Elle ne fait pas une check-list avec des dates de créations pour chaque organe.
C’est le bébé qui process grâce au corps de sa mère qui est là, en soutient de son développement.
Et, idem pour le jour de la naissance. Ce n’est pas la mère qui « choisit » le jour et l’heure de l’arrivée de son enfant. C’est la symbiose des 2 corps qui décide du moment juste : l’enfant est prêt et le corps de la mère également.
Les choses se passent en temps voulu. Lorsqu’il est temps que nous passions à l’action, c’est notre autorité intérieure qui nous en informe.
-> L’astuce numéro quatre c’est de prendre le temps de s’arrêter et d’observer. Observer son environnement et de s’observer soi, dans nos ressentis. Sont ils accordés avec notre autorité intérieure ?
Lâcher les plans d’actions ne veut pas dire être sans objectif !
C’est simplement cesser de focaliser à tout prix sur cette mise en action absolue. Bien sûr que le passage à l’action est important. Si l’agriculteur ne se met pas en action pour planter ses graines, elles ne pousseront pas. Si la femme désireuse d’enfanter reste enfermée chez elle, elle ne rencontrera pas le père de ses enfants.
Mais l’agriculteur, avant de planter ses graines, doit observer son terrain, les changements de températures, la faune et la flore environnantes afin de planter les semences appropriées à ce terrain spécifique. Puis il va travailler sa terre, la rendre fertile.
La femme, va prendre soin d’elle pour se sentir belle et confiante, elle va se préparer à cette rencontre avant de passer à l’action.
Tous ces temps de préparation, sont des processus internes indispensables avant un passage à l’action efficace et focalisé sur son « Pourquoi ».
-> Enfin la cinquième et dernière astuce, c’est de rester dans sa zone de confort pour renforcer sa sécurité et emmagasiner suffisamment d’énergie pour un passer à l’action bien ciblé.
En résumé, il est plus efficace d’attendre le moment juste pour passer à l’action, plutôt que de suivre un plan d’action qui va nous forcer à sortir de notre zone de confort alors que l’on ne se sent pas prêt. Cela risque de nous épuiser ou de nous faire procrastiner, puis viendra la phase de culpabilité et ses phrases lancinantes de « je ne suis pas capable, je n’y arrive pas, je suis nul(le)… Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
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